Lacs, rivières, fjord, mer, cascades, marais... L'eau est omni-présente en Norvège. Ponts, bacs, bateaux et ferrys aussi.
Les ponts
À l'aller, voulant voir ce que pouvait bien donner des ponts jetés au dessus de la mer, je n'ai pas pris le ferry (entre l'Allemagne et la Norvège par exemple). J'ai fais le détour par le Danemark et la Suède. Là, deux ponts principaux permettent de traverser en passant par Odense, Coppenhague et Malmö.
Le premier vaut largement le détour (15 Euros de péage en moto, tout de même), particulièrement si on ne l'a jamais fait. Le second (17 Euros !) est un peu décevant parce qu'il est précédé d'un très long et ennuyeux tunnel.
Les péages, pas donnés, gâchent un peu l'ambiance. Bon à savoir tout de même : on peut payer en Euros et la monnaie peut vous être rendue en couronnes Suédoise (ou Danoise). Utile quand on ne fait qu'un passage rapide en Suède et qu'on veut éviter d'y retirer du liquide.
Mais si vous ne passez pas par ces deux ponts, n'ayez pas trop de regrets. Vous aurez largement l'occasion de vous rattrapper en Norvège où les ponts sont légions. Et gratuits !
Les bacs
En Norvège, les ponts et les tunnels semblent pouvoir franchir à peu près n'importe quoi. Et pourtant, à l'occasion, la route s'arrête nette en bord de mer. C'est souvent le cas entre la Norvège et ses îles. Mais et c'est aussi le cas d'une route aussi "fréquentée" que la E6. Et là bas, quand la route ne passe plus, le bac prends le relais.
Sur mon trajet, j'en ai pris trois : une fois entre Bodo et Narvik et deux fois entre Tromso et Alta.
Dans le premier cas, j'ai eu de la chance : le bac allait lever l'ancre au moment où j'arrivais. J'ai pu embarquer sans attendre, en dernier. Entre Tromso et Alta, je suis arrivé au premier bac une heure trop tôt et à l'heure au bac suivant puisqu'il est coordonné avec le précédent.
Les traversées durent de 20 à 40 minutes. Une cafet' vous accueille à l'étage et un pont extérieur permet de profiter de la vue.
CONSEIL AUX MOTARDS : Lors de mes passages, le temps était calme. Cela vaut mieux car la moto n'est arrimée à rien. Le pont du bac est légèrement bombé. Mieux vaut donc stationner à babord (gauche) pour que la moto repose bien sur la béquille latérale. Par ailleurs, même si l'accostage du bac n'est pas brutal, il y a quand même un petit choc susceptible de déséquilibrer la moto. Mieux vaut donc être à côté de la moto (ou sur elle) à ce moment délicat, et de préférence tous freins serrés. Par gros temps, je crois que la prudence commande de rester près de la moto et de la tenir...
L'express côtier
Après, les ponts et les bacs, vient le temps (dans ma ballade) de mettre la moto sur l'express côtier. Pour les tarifs, un seul mot s'impose : ouille ! Mais bon, en embarquant tout au nord à Kirkenes pour faire la redescente complète jusqu'à Bergen, au sud, vous ne payez pas le transport du véhicule, mais "uniquement" la cabine et la pension complète. Même avec la cabine la moins chère, ce n'est pas donné (pour les tarifs, voir sur le site français de l'Hurtigrüten). Mais c'est une véritable croisière qui permet de se reposer tranquillement de la première partie du voyage.
Côté moto, il n'y pas beaucoup de concurrence à Kirkenes pour embarquer (côté voitures non plus d'ailleurs). Du coup, j'embarque en premier.
Contrairement à un ferry classique qui s'ouvre par l'avant (ou l'arrière) , l'embarquement sur les navires de l'express côtier se fait par le côté babord, au moyen d'une plateforme-ascenseur.
J'ai ainsi pu conduire moi-même ma moto dans la cale. Dans un coin, il y a un espace pour l'entreposer. Elle sera arrimée à l'aide de sangles et de grands sacs transparents remplis de bouteilles plastiques vont permettre de la caler sans l'abîmer. Problème : après avoir soigneusement positionné ma moto, je dois laisser les clefs sur l'engin et laisser les marins l'arimer. Je ne suis pas le premier à faire ce voyage, mais je quitte les lieux inquiet tout de même. Les motards comprendont...
À l'arrivée à Bergen il faut un temps fou pour récupérer la moto (une bonne heure). En fait, le mode de chargement de l'express côtier fait que les véhicules doivent être sortis un par un par l'ascenceur de chargement latéral. Ma moto ayant été chargée en premier, forcément, elle est pratiquement la dernière à sortir. Qui plus est, impossible de sortir son véhicule soi-même. Inutile de dire que pendant une heure, on a le temps de phosphorer sec sur l'état dans lequel on retrouvera sa moto, et sur la capacité du personnel du bord à correctement la démarrer et la conduire à l'extérieur (les motards comprendront). Mais bon, dans le personnel il y a manifestement des motards et au final tout se passe très bien. Pas un pet' sur la moto. Je respire.
CONSEILS AUX MOTARDS : n'oubliez rien d'important ou d'utile dans vos saccoches, vous ne pourrez pas retourner le récupérer pendant le voyage. Ému de ne pas pouvoir attacher ma moto moi-même, j'en ai oublié mes lunettes de soleil. Je m'en suis mordu les doigts le reste de la croisière !
Le ferry
Entre l'Allemagne ou le Danemark et la Norvège, le ferry est un moyen de s'économiser des kilomètres. Je ne l'ai pas fait pour l'aller, mais pour le retour j'ai pris le ferry à Bergen jusqu'au port de Hanstholm au Danemark (avec une étape à Stavanger). Le voyage dure un peu plus de 16 heures. Cabine bienvenue, donc.
Pour l'embarquement, autant je n'avais guère attendu à Kirkenes pour l'express côtier, autant ici c'est long : le ferry est en retard ! On attend donc une première fois avant de s'enregistrer et une seconde avant de monter à bord. Deux bonnes heures en tout !
En revanche, une fois que l'opération d'embarquement est lancée, tout va très vite.
Peu de motos : deux en plus de la mienne. On cale et on accroche soi-même l'engin. Blocage des roues par des cales de caoutchouc adaptées. Sanglage à une rambarde et un cable arrimé au sol. Je galère un peu avec une sangle (pas habitué et il n'y a pas de mode d'emploi) mais un motard hollandais m'explique le truc. Pas de chiffons pour protéger la moto (la selle notamment) des sangles, mais des chaussettes font l'affaire. Le tout tient parfaitement.
Autant l'embarquement a été long, autant le débarquement est rapide. Avantage au ferry qui s'ouvre tout grand par l'avant !
Quant au voyage lui-même, le ferry c'est moins cosy que l'express côtier. La cabine (une des moins chères et que je partage avec un Norvégien) est proche du moteur et cela s'entend. Le confort est spartiate mais suffisant pour une nuit.
Sur le bateau, cafet' et resto : il y a de quoi se restaurer. Mais cher : on est entre la Norvège et le Danemark. Il y a aussi un magasin détaxé, utile pour écluser ses dernières courronnes Norvégiennes. Il y a aussi des ponts extérieurs, mais pas vraiment de paysages à admirer puisque pour l'essentiel, on est en pleine mer.
Conclusion : le ferry, c'est fonctionnel, sans plus.
Le site de la fjorline est dans mes liens ou ici.
ok !!!
on a compris tout est cher!!!
tu ne parles que de ça!!
mais au fait?? les paysages?? l'accueil??le meilleur moyen pour y aller?? les temperatures moyenne??camping sauvage possible?? ce serait beaucoup plus interressant pour les autres motards et moi meme si tu t'attardais un peu plus la dessus!!!
en fait on ne sait rien!!a part que tu es assez pret de ton argent!cher ou pas , est ce que ça vaut le déplacement??
tampis si tu éponds pas ,je vais chercher un autre site ou on peuts avoir de meilleurs renseignements!!
chris
Rédigé par : chris | 29 octobre 2010 à 23h41